Lors du dimanche gratuit du 3 novembre, ne manquez pas la conférence Jean-Paul Jérôme haut en relief.
Description de la conférence: Cosignataire en 1955 du Manifeste des Plasticiens, Jean-Paul Jérôme a été l’une des figures marquantes de la peinture abstraite au Québec et au Canada. Mettant à profit les recherches qui ont conduit à la publication de leur récent ouvrage Jean-Paul Jérôme – Géomètre de la couleur (PUM, 2024), Gilles Lapointe et Gilles Daigneault témoigneront des diverses étapes d’un itinéraire esthétique singulier, placé sous le signe de l’exploration de nouveaux processus de création. Seront rappelées lors de cette conférence les principales étapes du parcours de l’artiste : ses années de formation à l’École des beaux-arts de Montréal, sa rencontre avec les Plasticiens Belzile, Jauran et Toupin, son séjour effervescent à Paris suivi de son retour désenchanté au Québec.
Replaçant l’ensemble de sa production – dessins, peintures et sculptures – dans la trame historique et intellectuelle du Québec moderne, les conférenciers suivront pas à pas cette exploration inventive de la couleur, qui se déploie à travers les décennies et plusieurs langages picturaux. Présentée par deux spécialistes de cette période, elle permettra ainsi de mieux saisir l’importance de la contribution de Jean-Paul Jérôme à notre histoire de l’art.
À propos des conférenciers:
Gilles Lapointe est professeur associé au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur l’art québécois, la littérature et les questions relatives à la modernité. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont L’envol des signes. Borduas et ses lettres (1996), La comète automatiste (2008), Edmund Alleyn (2017) et Ducharme et Rimbaud. L’océan de la beauté
(2022).
Gilles Daigneault est critique d’art depuis plus de quarante ans. Il a notamment travaillé à la revue Vie des arts dont il a été rédacteur en chef adjoint pendant les années 1980, au journal Le Devoir et à la radio de Radio-Canada pendant une vingtaine d’années. Il a souvent agi comme commissaire indépendant pour le compte de divers musées, centres d’exposition et galeries pour lesquels il a signé plusieurs catalogues d’exposition. En 2004, il devenait le premier directeur de la Fondation Guido Molinari.