L’événement Fotostop est de retour à Rivière-du-Loup pour une 6e édition, et ce, malgré le contexte de confinement actuel.
L’édition 2021 de Fotostop se renouvelle en mettant en valeur une pluralité de pratiques reliées à l’image, incluant le médium photographique, mais sans toutefois s’y contraindre.
Au Musée du Bas-Saint-Laurent, du 30 janvier au 11 avril 2021, c'est sous l'angle du paysage, qu'il soit imaginaire, sacré ou banal, que se déploient les trois expositions qui y sont présentées. Ces expositions seront accessibles virtuellement en attendant que le Musée puisse ouvrir ses portes.
Tout d’abord, l’artiste Gabrielle Desrosiers propose l’installation immersive A Map Showing the Course of the TrueLove River dans la salle Premier Tech. Elle y interprète une carte topographique du XIXe siècle illustrant le parcours de la rivière TrueLove par le biais d’assemblages éclectiques d’objets et d’images surdimensionnées dans l’espace d’exposition.
Toujours au Musée, l’œuvre vidéo de Leila Zelli, Les paysages sacrés, met en relation deux séries d’images, celles d’un vieux Coran offert par sa grand-mère et celles d’une rose de Damas, rapportée de voyage en Iran par sa mère. Au-delà du rapprochement formel des images, cette juxtaposition soulève de façon presque souterraine le questionnement de la relation entre la religion et la guerre. Cette vidéo est aussi présentée dans la salle Premier Tech.
Dans le Hall, Hubert Gaudreau offre Les autres imaginaires, un projet photographique qui consiste en une réflexion, à partir d’images a priori banales, sur la capacité du photographe à s’approprier le réel avec poésie.
En primeur cette année, la Maison de la culture présentera une exposition à l’extérieur, du 23 janvier au 25 mars 2021. Les œuvres issues du projet Chimères, de Tanya Morand, sont constituées d’une série de photographies et de peintures coupées, puis retouchées par l’artiste. Ces œuvres représentent des villes composées d’une myriade de sentiments et souvenirs qui flottent comme une sous-trame derrière les façades.
De plus, vous pourrez voir à l’extérieur du Centre culturel Berger, du 23 janvier au 25 mars 2021, le travail de Sarah Seené. L’exposition Fovea est une série photographique réalisée en argentique qui met en lumière les jeunes atteint.e.s de déficience visuelle au Québec. Ces portraits illustrent le rapport tendre et poétique que ces jeunes entretiennent avec le monde qui les entoure. Les photographies de Fovea sont accompagnées de documentaires sonores, accessibles grâce à un code QR.
Pandémie oblige, il n’y aura malheureusement pas de tournée vernissage Fotostop cette année. Cependant, le Musée du Bas-Saint-Laurent organise un lancement virtuel pour découvrir en primeur ses expositions. Ce lancement aura lieu le 29 janvier 2021 à 19 h via Zoom et sera gratuit. Suivez les actualités de la page Facebook du Musée pour connaître les détails et vous y inscrire.
Le Centre culturel Berger et la maison de la culture diffuseront aussi des capsules en lien avec leurs expositions sur leurs sites internet ou médias sociaux respectifs.
Une présentation de